mercredi 13 février 2013

Après plusieurs jours passés à San Francisco...

Après plusieurs semaines passées dans l'état américain, nous commençons à prendre nos marques. Rien de tel que de se réveiller tous les matins et se dire que nous sommes à San Francisco !

Nous commençons aussi à comprendre le système américain. Au niveau des startups, la plupart des intervenants ont créé, vendu, acheté plusieurs startups. Contrairement à la France où les directeurs chérissent leur boites et ne voudraient en aucun cas vendre la vendre, les américains voient le système différemment de mon point de vue.  Un entrepreneur américain va vouloir créer sa startup, la faire évoluer pour la vendre idéalement à un géant comme Google, puis racheter ou créer une nouvelle startup, etc...

Il y a aussi une grosse différence au niveau du sentiment d'échec entre la France et l'Amérique. La plupart des intervenants nous ont parlé de leur succès mais aussi de leur échec. Le sentiment d'échec en Amérique n'est pas vu comme une défaite, une faiblesse mais plutôt comme une manière de rebondir sur une mauvaise expérience et de se relever toujours plus fort.

Cependant, nous constatons dans les rues les conséquences du capitalisme américain. On voit bien dans les rues, l'écart entre le monde des riches et le monde des sans-abris. J'ai encore du mal à comprendre comment certains sans abris ont pu en arriver là. Je me souviens encore de cette vieille femme qui devait avoir entre 60 et 70 ans, dans son fauteuil électrique, dehors en plein froid, toute aigri, un pansement sur le nez, incapable de bouger.. Malheureusement ici, c'est une habitude.

En dehors de ça, je me rend compte que les américains sont d'honnêtes gens très sociables. Il existe une relation de confiance entre les vendeurs et les consommateurs qui n'existe pas en France. Par exemple, au niveau des pourboires, c'est une habitude chez les américains de verser des pourboires. Alors qu'en France, avez-vous l'habitude de donner 1 ou 2 euros lors d'un bon service rendu ? Vous remarquerez souvent dans les stations essences des machines à café en libre service. Le client se sert son café puis va ensuite payer à la caisse. En France, ce système n'existe pas puisque beaucoup trop de personnes se serviraient sans payer par la suite.

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